lundi 30 avril 2012

Vientiane - 31 mars au 5 avril

That Dam


Apres une nuit, disons, mouvementee (le lit roulant, ca bouge), on se reveille un peu en speed. C'est a dire qu'on pensait pas etre arrives a la capitale. Ouais, Vientiane c'est la capitale qui ressemble le moins a une ville qu'on ait vu. Son histoire est un peu chaotique et son developpement est tres recent, grace a un financement chinois. De son age d'or au XVI° siecle subsistent quelques temples et du temps de la colonisation francaise on retient quelques batiments coloniaux, une promenade longeant le Mekong et des boulangeries. Ouaip, des boulangeries. Autant vous dire qu'on a pas loupe un seul petit dej pendant notre sejour a Vientiane. Le centre ville est assez petit et regroupe l'essentiel des trucs a voir, une bonne balade a velo d'une journee est largement suffisante. A part ca on a pas enormement de photos de la ville a vous montrer, on pensait en faire lors de notre second passage, et de second passage il n'y eut point puisqu'on a rejoint la Thailande directement depuis Luang Prabang... Et puis ce qu'on a fait, surtout, a Vientiane, c'est visiter les restos.

Le palais presidentiel

Le Vat Si Saket est le plus ancien temple de la ville,  il date de 1824. L'interieur est assez classe, avec des fresques qui representent des scenes des vies anterieures de Bouddha.




Le Haw Pha Kaeo est un ancien temple reconverti en musee national d'art sacre.



Le Patuxai, l'Arc de Triomphe local, construit avec du ciment americain qui etait cense servir a la construction d'un aeroport. Comme a Paris, on peut grimper au sommet faire des photos.



Rien de plus a vous raconter, prochaine etape Luang Prabang, plein les mirettes.

dimanche 29 avril 2012

Pakse et le plateau des Boloven - 26 au 29 mars

Sabaidee !
Apres les 4000 iles,  retour sur la terre ferme, direction Pakse, premiere grande ville sur notre route laotienne.

Pakse

Nous y passons une nuit, le temps de se balader vite fait (et de se perdre) avant de rejoindre le plateau des Boloven, a l'est de Pakse.
Une region a laquelle se sont interesses les colons francais, pour y planter cafeiers, heveas et bananiers mais qu'ils ont abandonne au moment de la guerre du Vietnam a cause des bombardements. Aujourd'hui il y a toujours les plantations, on y produit le meilleur  cafe du Laos, et y vivent differentes ethnies. Ce qui attire les touristes, outre un peu de fraicheur, c'est la visite des plantations et de la nature environante et ses impresionnantes cascades (tiens ! revoila les bus de thailandais!).

Tat Yuang vue d'en haut...

... et vu d'en bas (40 m de chutes)

Le bus nous lache a 2km de l'endroit prevu (sympa les gars !), l'occasion d'aller visiter une premiere cascade, Tat Yuang, et de rencontrer un retraite franco-laotien avec qui on papote un moment mais qui capte pas nos signaux amicaux pour qu'il nous depose a notre objectif premier. Bon. Une petite balade de 4km plus tard (ces sacs sont beaucoup trop lourds) nous arrivons a notre point de chute, un hotel dans la jungle, au bord de la cascade Tat Fan. Un endroit magnifique, fort paisible et ou il fait FRAIS, on est bien contents.

Tat Fan, haute de 120 m

Du coup on est restes un poil plus longtemps que prevu, ce qui nous a permis de s'offrir une promenade sportive dans les environs pour visiter plantations de cafe et de the et le plateau Dong Hua Sao guides par notre nouvel ami Vietnamien Atouk.

Le village du Km 38

Cafeier


Plateau Dong Hua Sao

On termine la balade par la jolie cascade Tat Cham Pi (vous l'aurez compris, Tat, ca veut dire cascade!) et ce qui etait hyper cool c'est qu'on pouvait prendre un petit radeau pour aller se rafraichir sour la chute d'eau, voila pour notre moment Tahiti Douche.



Deux jours vraiment nickel au plateau des Boloven, le voyage au Laos se poursuit plutot bien !

La pe tang

Apres un retour-etape a Pakse on repart vers le nord, et pour rejoindre Vientiane on prend un de ces supers bus de nuit avec des lits dedans. Ouais, des vrais lits.


Ce qui me permet de realiser une partie du fantasme cree par Franquin que je traine depuis la vision de cette image : LE LIT ROULANT !

mercredi 18 avril 2012

Si Phan Don - 21 au 26 mars

7h du mat, minibus rempli a ras bord de cambodgiens, de noix de coco et de mangues, on se rapproche du Laos en cahotant. Petit stop embourbage - on pousse le minibus et stop a Stung Treng pour changer de moyen de transport, un grand bus. Arret a la frontiere, tampons, bakchichs, changement de bus. Arret a Ban Nakassang et bateau direction Don Det.


Nous voila sur le Mekong ! Il y a un truc avec ce fleuve (comme le Gange et j'imagine le Nil ou l'Amazone) il fait partie de notre imaginaire, il a un cote mythique et ca fait un petit truc de se retrouver dessus ou de le regarder couler tranquilement... Et la, difficile d'y echapper : Si Phan Don, les 4000 iles, est une region a l'extreme sud du Laos composee de centaines de petits bouts de terre qui apparaissent et disparaissent au gres des crues du fleuve, saison seche ou saison des pluies. Il y a une vingtaine d'iles permanentes habitees ou la vie semble suspendue, tellement tranquille qu'on y perd facilement le fil du temps.
Nous arrivons sur la petite plage de Don Det et pour la premiere fois de tout le voyage on arrive a un endroit ou personne ne nous attend, ni tuk tuk ni rabatteur d'hotel ! On se trouve rapidement un spot et on s'adapte illico a l'ambiance du coin, total farniente, hamac au bord du Mekong, siestes et petites balades en fin de journee.
La partie nord de Don Det rassemble l'essentiel de la vie touristique de Si Phan Don avec restos, bars et guesthouses. Une petite balade en velo vers le sud nous fait traverser le petit village et nous amene a un pont qui rejoint l'ile de Don Khon, un peu plus grande avec un peu plus de culture (noix de coco, bambou, bufles) et un peu moins de touristes. Un peu moins de touristes qui y restent mais plus qui y passent parce qu'on trouve sur Don Khon les chutes de Li Phi qui attirent les thailandais et aussi un point d'observation du dauphin de l'Irrawaddy, animal en voie de disparition. On etait pas hyper interesses par le dauphin, en revanche on est alles voir les chutes.

Don Khon

Chutes de Li Phi



Depuis Don Det

Rayon chutes, au sud des deux iles il y a aussi les Khon Phapheng, tres prisees des thailandais pour qui elles ont une signification spirituelle (comme toutes les chutes je crois). Un cran au dessus de celles de Li Phi, c'est pas Iguazu mais quand meme impressionant de voir ces millions de litres d'eau se fracasser sur les rochers (et comme d'hab, ca rend rien en photo).

Chutes de Khon Papheng

Depuis la terrasse...


Quelques couchers de soleils savoures dans le hamac sur le balcon du bungalow plus tard on se decide a changer d'ile, direction Don Khong, l'ile principale de l'archipel.
On achete notre billet dans une agence sur Don Det, on est censes prendre un bateau le lendemain a 11h jusqu'a Ban Nakasang puis un bus jusqu'a Hat Xai Khun et un bateau jusqu'a Muang Khong, capitale du district. Bon. 11h et quelques, bateau, ok, bus, ok, et puis le bus s'arrete au milieu de nulle part, on nous fait descendre et on nous met dans un minibus qui va dans l'autre sens, qui s'arrete dans un village pas sur la carte ou on prend un bac qui nous amene au sud de Don Khong et on arrive a Muang Khong en minibus.
Ok, pas de souci, mais comment ils font pour s'arranger avec les sous qu'on a donne a l'agence ? Sachant que personne n'a recupere notre billet ? On s'etait deja pose la question avec le trajet multi-transport de Kratie a Don Det, on aura jamais la reponse.
Bref, nous voila sur Don Khong, pas plus de 10 touristes, rien a y faire sinon s’impregner de l'atmosphere tranquille et faire un tour a velo jusqu'au village de l'autre cote par un dimanche ensoleille...


Muang Saen




Au Laos la majorite de la population vit en milieu rural. Les deux temps forts de l'annee sont le moment ou on seme le riz et celui ou on le recolte, le reste du temps c'est chasse, peche, cueillette, vie tranquille au jour le jour, apero entre amis autour d'un  Lao Lao, l'alcool local, et parties de pe tang. Et ouais, chaque bourg a son terrain de petanque ! Autant vous dire qu'on a bien aime l'art de vivre a la laotienne !
Apres une semaine passee a glander dans les 4000 iles il a bien fallu quitter cet endroit si tranquille, direction le nord !

samedi 7 avril 2012

Phnom Penh again et Kratie - 17 au 20 mars

Nous quittons Kampot en milieu de journee pour arriver 6 heures plus tard a Phnom Penh, etape obligee avant de rejoindre le nord. Et c'est la qu'a commence notre ras-le-bol du bus. Bon, faut dire qu'ils mettent le paquet au Cambodge : air mi-frais dirige sur les yeux, absence notoire d'amortisseurs sur routes envahies de nids de poule et surtout, le petit plus : le karaoke sur tout le trajet. Donc, on a mal a l'arriere train, on peut pas lire parce que ca saute tout le temps et si on ecoute de la musique, elle se superpose au karaoke. C'est pas completement insupportable, on en a vu d'autres hein ! Mais justement, apres ces milliers de bornes en bus, on a peut etre atteint notre limite ! Ca ne nous empechera pas de planifier un voyage de 12 heures pour le surlendemain. Et puis, on rale, mais ca a quand meme un cote fun.


Rien a raconter sur ces deux jours a Phnom Penh, balades et bons restos, tranquilou.
On part le mardi, a l'heure ou blanchit la campagne ou presque, direction Banlung, dans la province de Ratanakiri, isolee a l'est du pays. 
Et au bout de trois heures, un peu las, on regarde sur la carte ou on en est. On en est a 1/4 du trajet. Bon. Trois heures plus tard on arrive a Kratie. Sur la carte, ca nous dit mi-chemin et a venir six heures de piste. 
On descend a Kratie.
Tant pis pour Banlung et sa cascade, de toutes facons des cascades y'en a plein au Laos, et puis pour aller au Laos depuis Banlung ce sera encore six heures de piste, vous voyez le topo, hein.
Kratie, donc !



Jolie bourgade etendue le long du Mekong, ressemble un peu a Kampot en plus bordelique. Le centre ville nous donne l'impression d'etre un immense marche.
Kratie est situee a peu pres a mi-chemin entre Phnom Penh et le poste frontiere avec le Laos, un lieu de passage plutot qu'une destination touristique mais un stop agreable quand meme.
Le 21, bye bye Cambodia, hello Laos...

vendredi 6 avril 2012

Sihanoukville et Kampot - 11 au 16 mars

Direction le sud, on a envie d'etre a la plage. Y'a pas 36 solutions niveau plages au Cambodge, on se rend donc dans l'unique station balneaire du pays, a Sihanoukville. Et on en est partis aussi sec. 
Ben, ouais, fallait s'y attendre, c'est le club med par ici. Une ambiance qu'on affectionne moyen. En arrivant au bord de la mer on est assez surpris, la plage est recouverte de transats et parasols, a perte de vue. Bof. Bon, ptetre qu'en allant plus loin ca devenait plus cool mais on a eu la flemme. (oui.) Et puis aussi la mer etait aussi propre qu'a Palavas a la fin du mois d'aout, forcement apres la Thailande on a fait nos difficiles et si on rajoute a ca le fait que notre traitement anti-palu nous interdit toute exposition au soleil, bon, on s'est barres.
(oui, on peut pas aller au soleil et on va a la plage, par ce qu'on fait ce qu'on veut.)
On vous rassure on a quand meme pris le temps de boire un cocktail ou deux au coucher du soleil.


Et let's go to Kampot ! Un des endroits les plus tranquilles qu'on ait visite durant ce voyage. Ou tout le monde est hyper rigoureux sur l'heure de la sieste, c'est des gens qui se sont mis en quete d'une piaule a 14 h qui vous le disent.
Une bien jolie ville, avec ses vieux batiments coloniaux et sa promenade en bord de riviere. 




Kampot est celebre (enfin on en avait jamais entendu parler avant d'y venir hein) pour son poivre (ils en foutent dans tous les plats, du coup. Et pas qu'un peu.). Du temps de la colonisation, un chef francais qui se respectait se devait d'en avoir sur les tables de son resto. Et puis y'a eu les Khmers Rouges, des morts, des mines dans les champs... aujourd'hui le poivre de Kampot se fait assez rare, la plupart du poivre qu'on trouve dans la ville est en fait du poivre du Vietnam. Alors qu'est-ce qu'on a fait ? on est alle le chercher a la source, pardi ! On reserve un tuk-tuk et c'est parti pour la plantation de poivre. C'etait surtout un pretexte pour aller faire un tour dans la campagne du Cambodge, vraiment cool, l'impression d'etre hors du temps et plein de bonne humeur a chopper au bord de la route. 






On a fait un stop a un des trucs touristiques du coin, la grotte de l'elephant qui a surement une signification mystique mais on ecoutait pas, on etait occupes a faire des photos floues.


Et donc, la plantation de poivre, vous la sentez arriver la photo d'arbuste ? A nous le prix National Geographic. Non mais c'est pour que vous sachiez comment ca pousse du poivre, pour briller en societe.



Pour votre culture, on rajoute aussi une photo d'arbre a durian, le fameux "fruit qui pue" qu'on trouve partout en Asie du Sud Est.


Le saviez-vous ? (dites non.) Sur les billets de transport en commun il est ecrit qu'il est interdit de monter a bord avec ce truc. Ca n'empeche pas son succes, au point qu'ici, a Kampot, ils en ont fait un rond-point hommage :

 

Ils ont un truc avec les rond-points, y'a aussi celui dit de la Mouette 2000 :

??

Voila pour le sud du Cambodge, la prochaine fois on vous parle bus, ca fait longtemps...